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La réévaluation annuelle de la CAF ne profitera pas aux bénéficiaires de l’APL #
L’APL, comptant parmi les aides les plus touchées par la Caisse d’Allocations Familiales, se destine principalement aux locataires ou colocataires en France.
Ces aides étaient à l’origine versées directement aux bénéficiaires, elles peuvent également être payées aux propriétaires dans le cas des locataires ou aux organismes de logements sociaux.
Dans ce contexte, plusieurs critères doivent être respectés pour prétendre à l’APL, tels que la surface minimale du logement, la présence d’installations sanitaires conformes et la qualité de la structure du bâtiment.
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Les autres prestations concernées par la hausse incluent notamment les allocations familiales, le RSA et la prime d’activité. Malgré l’inflation en France, l’ensemble des aides sociales a donc vu une revalorisation globale.
Des augmentations notables, mais pas pour tout le monde #
Suite à l’inflation en France, toutes les prestations versées par la CAF ont bénéficié d’une augmentation générale. Ainsi, les citoyens français ont pu profiter d’une hausse de 5,6% sur les différentes allocations depuis avril 2022. De plus, une première augmentation de 4% avait déjà été appliquée le 1er juillet 2022.
Cette hausse de 4% a donc été déduite des 5,6% annoncés pour le mois d’avril, aboutissant à une augmentation finale de 1,6% pour le mois d’avril 2023.
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Cependant, cette revalorisation ne concernera pas l’APL qui restera au même montant qu’auparavant. Et cela malgré les appels de la Fondation Abbé Pierre pour une augmentation de 10% en réponse à l’inflation, comme rapporté par certains médias.
Pas de hausse prévue pour les APL, malgré les demandes croissantes #
Ainsi, la revalorisation d’avril vient s’aligner sur les augmentations de loyers, une pratique établie depuis une dizaine d’années. En effet, la Fondation Abbé Pierre a récemment demandé une augmentation de 10% des versements de l’APL effectués par la CAF, afin de faire face à l’inflation. Le ministre du Logement a indiqué lors d’une intervention sur Franceinfo que « aujourd’hui, ce n’est pas à l’ordre du jour ». Selon cette règle, l’APL devrait connaître une augmentation de 3,5% le 1er octobre 2023, puisque l’Indice de Référence des Loyers (IRL) est actuellement fixé à ce taux en raison des plafonds de loyers.
Face aux difficultés économiques liées à l’inflation, il est donc important de prendre en compte les inégalités entre les différentes prestations et leurs bénéficiaires. Les APL représentent une aide essentielle pour de nombreuses personnes en situation précaire, mais elles ne font pas partie des allocations ayant connu une augmentation cette année. Il faudra attendre d’éventuelles décisions politiques pour qu’une hausse soit envisagée à l’avenir.
Il est crucial que ces aides puissent être adaptées aux besoins des populations et à l’évolution du contexte économique en France. Le maintien d’une répartition équilibrée des augmentations de prestations demeure donc un défi majeur pour la CAF et le gouvernement, qui devront prendre en considération les demandes légitimes des bénéficiaires et des associations engagées dans la lutte contre la précarité et le mal-logement.
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