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- Un acte dramatique révélant des conditions de travail difficiles
- Le difficile contexte des déserts médicaux
- La diminution du nombre de praticiens aggrave la situation
- Un secteur dentaire dans lequel la souffrance est peu révélée
- Un besoin de formation pour gérer stress et pression
- Des solutions pour améliorer l’exercice de cette profession
- Une reconnaissance des défis liés à l’exercice libéral
- Une meilleure prise en compte des déserts médicaux
- L’amélioration de la formation initiale et continue des professionnels de santé
Un acte dramatique révélant des conditions de travail difficiles #
Un dentiste âgé de 30 ans a mis fin à ses jours dans le cabinet où il travaillait en fin de journée. Dans une lettre adressée à ses collègues et proches, le jeune professionnel a expliqué ne plus pouvoir supporter les conditions de travail quotidiennes et la pression associée.
Le difficile contexte des déserts médicaux #
Une semaine après cette tragédie, le choc est encore palpable au sein du cabinet situé sur l’avenue Maryse-Bastié. Les rendez-vous continuent néanmoins d’être honorés par l’équipe en place.
L’Ordre des dentistes du Lot déplore ces conditions de travail détériorées qui touchent de nombreux professionnels de santé, et envisage de solliciter l’ARS (Agence régionale de santé) pour sensibiliser aux situations tendues en milieu médical désertique.
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La diminution du nombre de praticiens aggrave la situation #
Dans ce contexte, il y a de plus en plus de patients à traiter et moins de professionnels de la santé sur le territoire. En effet, la désertification médicale frappe plusieurs zones rurales et périurbaines en France, particulièrement concernant les professions libérales comme celle des dentistes.
Cette situation conduit à une augmentation de la prise en charge par les praticiens restants et, par conséquent, à l’accroissement des pressions et des responsabilités ressenties par ces derniers.
Un secteur dentaire dans lequel la souffrance est peu révélée #
Les témoignages des professionnels du milieu dentaire soulignent un secteur où la souffrance psychologique reste peu entendue. Ainsi, étant souvent isolés ou faisant partie d’une petite équipe, ces praticiens ne comptent pas beaucoup sur le soutien entre pairs face aux défis quotidiens.
Un besoin de formation pour gérer stress et pression #
Pour faire face à leurs obligations d’exercice professionnel et aux attentes des patients, les dentistes doivent composer avec une exigence sans cesse renouvelée qui engendre stress et pression. La majorité d’entre eux ne bénéficie pourtant pas de formation spécifique pour apprendre à mieux gérer leur santé physique et mentale au quotidien.
Des solutions pour améliorer l’exercice de cette profession #
Même si la sensibilisation du grand public et des pouvoirs publics est en cours, plusieurs actions peuvent être envisagées pour prévenir les situations de détresse chez les dentistes et en particulier ceux exerçant dans les zones rurales.
Une reconnaissance des défis liés à l’exercice libéral #
Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître que les professionnels de santé libéraux sont confrontés à de nombreux défis de par la nature de leur exercice professionnel. Les médecins et dentistes exerçant en secteur libéral doivent assurer une prise en charge optimale de leurs patients tout en gérant un travail administratif toujours plus important.
Une meilleure prise en compte des déserts médicaux #
Ensuite, les pouvoirs publics pourraient favoriser l’installation des jeunes praticiens dans les zones dites désertiques, sur le plan médical, à travers diverses incitations financières mais également par le développement d’une couverture de santé plus équitable sur le territoire français. Cela implique d’étendre les services du système de soins aux citoyens vivant dans ces zones rurales et périurbaines, ce qui pourrait réduire les déplacements des habitants vers les grandes villes pour se faire soigner.
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L’amélioration de la formation initiale et continue des professionnels de santé #
La formation et l’accompagnement des professionnels de santé dès leur cursus universitaire permettraient également de mieux préparer les futurs praticiens à affronter les réalités éprouvantes de cette profession et ainsi éviter l’épuisement professionnel et les situations dramatiques comme celle qui a endeuillée Cahors ce mercredi 6 septembre dernier.
